C'est enfin seul que je me mets enfin à vouloir écrire, et même d'apprécier très fortement le fait d'être accompagné par nul autre que moi-même. Tout ceci m'amène à me poser des questions. Grosse période intensive de philosophie revêtue d'une apparence de monologue exutoire. Je me mets à penser, même à me demander que passe-temps prend un tirait, et que le mot tirait ne s'écrirait pas avec un "T" et que j'ai eu une difficulté difficilement quantifiable, de trouver une façon de dire ces trois mots allant en crescendo tel un bec de canard élevé par les Etscheybherrygarail qui ont un nom qui tire sur le ridicule, tout comme moi qui se perd sur des chemins assaisonnés d'embûches et de brûlures dans une forêt remplie d'arbres tous plus protêgeables par des accents circonflexes, ma fois devenus très nombreux, tel les vestiges de lettres s dont ils ont pris la place. Respiration.
Finalement, j'ai réussi, deux mois après avoir commencé à écrire cette note, à réellement être seul. J'ai déterminé une date butoir à laquelle mon couple trouverait sa fin, ce qui fait que désormais, je suis en mesure d'être "plus seul". En même temps, je me rends compte que ma nature profonde m'incombe d'être entouré de gens, parce que m'isoler du monde est loin de me convenir, et peu importe si les gens me conviennent ou non, je finis par y trouver mon bonheur. Mes principaux moments de solitude sont quand je dors. Prendre du temps pour moi, me concentrer sur mes études, ma carrière, mon développement social et individuel est mon occupation principale et celle qui me convient également.
Joie à l'accomplissement personnel, le reste me sera secondaire et optionnel.
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