dimanche 5 décembre 2010

Pourquoi ça chauffe?

Pour nous, humains, les yeux sont constamment baignés dans une solution saline. Je me suis longtemps posé la question : «Pourquoi est-ce si douloureux d'avoir ne serait-ce qu'un seul petit grain de sel dans l'oeil si ce dernier est toujours dans le sel?»

J'ai, avec le temps, décidé de laisser cette question paradoxale de côté. À force, j'ai oublié cette interrogation que je me suis auparavant faite. Toutefois, en lisant le blogue de ma grande amie Sophy je me suis enfin décidé de vider le contenu de mon esprit sur cette page web, qu'il s'agisse de joies, de frustrations ou de tout autre sentiment valant la peine d'être extériorisé. Par contre, j'ai une crainte, il s'agit de celle d'être lu. On peut découvrir beaucoup sur une personne en lisant ce qu'elle écrit, que le texte soit abstrait ou non. Encore dans ma logique contradictoire, j'adore être lu, mais seulement une fois que j'ai eu le courage de laisser les regards visiter mes écrits. J'en reviens donc au dit grain de sel dans l'oeil (qui, je vous le rappelle, fait mal). La solution la plus plausible, celle que je préfère aussi et qui est en fait la plus conciliante avec science et spiritualité, c'est le dosage. L'oeil, déjà plongé dans une salinité considérable (vous pouvez en témoigner en goûtant une larme ou en apposant directement votre langue sur le globe oculaire d'une personne consentante [ou pas]), ne pourrait être exposé à un environnement où la concentration serait plus élevée sans ressentir une affliction prenante. Au même titre qu'un mammifère ne peut vivre dans un espace comportant un taux d'oxygène de 100% (ne faites pas le test, vous allez vous évanouir). La réflexion est donc de doser, je considère  que c'est un bon discours pour introduire mon blogue car il m'arrivera de prendre position sans modérer mes propos. Je ne vous demande même pas de le faire à ma place. C'est plutôt une forme de mise en garde que j'émets sur mon type de personnalité, car oui, il peut m'arriver d'être gentil, mais il peut également advenir que je sois malin (et j'avoue que ceci peut survenir, à mes heures, je suis impossible). Si certains de mes propos vous choquent, vous pouvez gratuitement prendre l'initiative de fermer la fenêtre de mon blogue ou simplement de me laisser un commentaire intelligent qui ne sera pas dénué de sens et de connaissance.

2 commentaires:

  1. Évidemment, je ne pouvais que dire un truc mongol pour commencer. En s'entretient ça, nous, la mongolitude.
    Heureuse de te lire maintenant ici. :)

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